La phase lutéale : calculez précisément votre date d’ovulation

Dernière phase du cycle menstruel, la phase lutéale joue un rôle clé dans la fertilité féminine. Elle favorise la nidation de l’œuf et le maintien de la grossesse, en cas de fécondation.

Se repérer en fonction de son cycle

Le cycle féminin commence le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Ce cycle est composé de 3 phases :

  • la phase folliculaire (environ 14 jours, dont 5 jours de règles)
  • l’ovulation (la durée de vie de l’ovule est d’environ 12 heures à 24 heures après son expulsion de l’ovaire, 24 heures en moyenne)
  • la phase lutéale (environ 14 jours).

Au cours du cycle normal (en moyenne 28 jours), l’ovulation a lieu le 14ème jour avant le début des prochaines règles. Elle dure environ 24 heures. En revanche, la période de fécondité a lieu 4 jours avant l’ovulation et 24 heures après. Ce qui signifie que vous êtes plus à même de concevoir entre le 13ème et le 18ème jour de votre cycle.

Quand le cycle est inférieur à 28 jours, on dit qu’il est court. Par exemple, pour une durée de 23 jours, l’ovulation a lieu le 9ème jour à compter du premier jour des règles. Le calcul d’ovulation s’effectue en retirant 14 jours (durée de la phase lutéale invariable) du nombre de jours du cycle. Soit 23 (durée du cycle) – 14 = 9. L’ovulation aura donc lieu le 9ème jour de votre cycle.

Par contre, quand le cycle est supérieur à 28 jours, il est qualifié de long, par exemple 31 jours, l’ovulation aura lieu le 17ème jour du cycle. Petit rappel du calcul d’ovulation : 33 (durée du cycle) – 14 = 17. L’ovulation aura lieu le 17ème jour du cycle. Un manque de progestérone ou une insuffisance lutéale due à une phase lutéale courte conduiraient aux menstrues.

Outre les calculs

Avec un cycle irrégulier, il est plus difficile d’estimer sa date d’ovulation à partir de ce simple calcul. Pour connaître votre date d’ovulation avec précision, il existe bien d’autres méthodes. Premièrement les tests d’ovulation (digitaux, électroniques, à bandelettes). Vendus dans le commerce, ils permettent de connaître avec plus de précision sa date d’ovulation. Comme principe, ce type de test détecte dans les urines l’hormone lutéinisante (LH) qui déclenche la libération de l’ovule. C’est un outil performant et plus fiable.

Vient ensuite la courbe de température. Chaque jour, vous notez votre température sur un graphique. Avant l’ovulation, la courbe se situe généralement entre 36,1 et 36,7 °C, période qui correspond à la maturation de l’ovule. Vers le milieu du cycle, la température augmente de quelques dixièmes de degrés et se maintient au-dessus de 37 °C jusqu’à la fin du cycle. Ce moment de transition indique que l’ovulation a eu lieu ; des symptômes fécondation suivront.

Symptômes liés à l’ovulation

En plus des méthodes de calcul ou autres ci-dessus citées, certains signes (voire des douleurs) peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Les signes distinctifs de cette période sont les pertes vaginales, une libido renforcée, l’augmentation de la température corporelle, des douleurs et crampes abdominales, une sensibilité des seins.

Si vous faites souvent attention aux changements de votre corps, vous observerez ces faits sans grand effort. Par contre, si tout ceci est nouveau pour vous, il faut commencer par pratiquer la palpation de vos seins. Il vous sera alors plus facile de lire ce signe d’ovulation. Il est possible de déceler les symptômes d’une fécondation réussi, à partir des tous premiers signes d’une grossesse.